Bien choisir sa maternité (épisode 2)

Ca y est ! Je crois que nous avons enfin trouvé la maternité qui va avoir l’honneur, que dis-je le privilège, d’accueillir dans quelques mois et pour ses premiers cris notre cher bébé.

Nous avions rendez-vous ce samedi matin très tôt (oui, pour moi qui ne suis encore qu’un «futur»papa, 9h un samedi matin, c’est le lever du soleil) à la Clinique Dubois à Lille. Dans le hall d’entrée de la maternité, une bonne dizaine de futurs papas pas rasés et leur compagne les deux mains sur leur ventre plus ou moins gros.

La visite est sensée commencer à 9h30, mais comme il ne fallait surtout pas rater le début du film, nous sommes contraint de patienter. Elle, assise sur le canapé observe l’architecture de l’endroit, regarde en silence un peu partout. J’imagine qu’elle recherche les choses qui pourrait clocher, un peu de poussière sous les canapés, une tâche de café sur une table, les gens de l’accueil qui n’accueillent pas correctement les futures familles qui arrivent... Moi, je regarde surtout les autres gens qui sont aussi paumés que moi, sauf certains, plus à l’aise, que je devine déjà parents.

En tout cas, je ne sais pas si c’est du au calendrier lunaire ou si il va y avoir une promotion super intéressante sur les couches dans les mois qui viennent, mais on était étonnamment nombreux pour cette visite !

Une fois que tout le monde est arrivé, nous sommes dirigés dans une salle où une gentille dame nous explique avec sa voie douce de puéricultrice comment qu’ça marche la maternité. Après avoir répondu aux quelques questions des plus stressés, un premier groupe part visiter les chambres et les salles de torture...euh... travail.

Puis, le deuxième groupe.

Puis, nous.

La maternité a tout ce qu’il faut, un personnel doux et pro, des chambres calmes avec télé (quoi...) un lit d’appoint pour le papa, et dans une salle d’accouchement, y’a même une grosse baignoire que même le papa pourra aller dedans avec la maman, ça s’appelle la «salle nature»

Ainsi, après 3 heures de visites, nous sortons de la Clinique Dubois le dossier à la main, Elle, rassurée d’avoir enfin trouvé un endroit ou pondre son poussin, moi, fatigué.

C’est éprouvant la maternité, et quelque chose me dit que je n’ai pas fini de bailler...